La population de Hong Kong est actuellement d’environ 7 millions d’habitants. Elle est représentée majoritairement par des ressortissants de la République Populaire de Chine ayant fui le régime communiste, puis venus ensuite s’installer lors de la rétrocession du territoire. S’ajoutent les différentes communautés britannique, indienne, philippine qui donnent à Hong Kong une ambiance multiculturelle où chacun vit en parfaite harmonie sur une île dont la superficie n’excède pas 96 km2.
En 1941, Hong-Kong compte environ 1 million et demi d’habitants vivant assez pauvrement et souffrant de l’occupation japonaise, avant que ne se fasse jour un nouvel essor de population dû à l’afflux de réfugiés chinois après l’arrivée au pouvoir des communistes en 1949.
A partir des années 1960, Hong Kong connaît alors un boom économique principalement en liaison sur le textile, situation qui ne cessera de croître avec l’essor du secteur de la finance dans les années 1970 qui représente, aujourd’hui encore, une place prépondérante.
Il y a quelques décennies, Deng Xiaoping expliquait à Margaret Thatcher, Premier Ministre britannique à l’époque, le principe « d’un pays, deux systèmes ». Il lui aurait alors dit : « Avec la rétrocession de Hong Kong à la Chine, les chevaux de course galoperont comme avant, les habitants pourront continuer à acheter et à vendre des actions et à danser comme avant ».
Et effectivement, en dix ans, non seulement les habitants de Hong Kong ont conservé leur mode de vie traditionnel, mais le développement économique et les échanges avec la partie continentale de la Chine se sont aussi améliorés et les courses de chevaux font toujours partie de la vie des habitants. Il s’agit là d’un des divertissements préférés des Hongkongais qui, les samedis et les mercredis, assistent aux courses et font des paris dans les deux hippodromes de Sha Tin et Happy Valley. Les retransmissions télévisées de ces courses sont fort prisées et rassemblent plus d’un million de téléspectateurs.
Hong-Kong est une terre de contraste où se mêle le modernisme au travers de centres commerciaux immenses, de gratte-ciel et d’une architecture résolument avant-gardiste. Toutefois, cela n’entraîne pas, bien au contraire, la disparition de diverses coutumes et traditions émanant des différentes communautés établies sur son territoire. Ainsi se perpétuent certaines coutumes, pas seulement dans un but religieux mais également au niveau des affaires car les Hongkongais croient que ces coutumes les aideront à prospérer et à obtenir le succès dans leurs affaires.
Aujourd’hui, ils partent en vacances dans la partie continentale de la Chine plutôt que de se rendre à l’étranger comme auparavant et le chinois (putonghua) devient la langue de prédilection, remplaçant de plus en plus la langue anglaise.